J’ai attendu deux mois, deux longs mois, à répondre par mail à leurs questions toutes plus farfelue les unes que les autres, et encore je suis gentille en utilisant le terme farfelu !

En plus de répondre à leurs questions, je devais aussi régulièrement les relancer, assisté à des réunions à leur demande, pour répondre à d’hypothétique possible questions que l’on ne m’a jamais posé… en réunion. J’ai aussi dû enchaîner rendez-vous sur rendez-vous avec des personnes, des organismes dont j’ignorais jusqu’à l’existence. Moi qui aime autant la paperasserie qu’un Vampire le soleil, j’ai dû remplir des kilomètres et des kilomètres de demande ainsi que de formulaires en tout genre … et cela sans m’énerver !

Au bout de ces deux mois, je reçus une simple lettre me convoquant à une ultime réunion rassemblant l’ensemble des personnes et représentants avec qui j’avais eu un entretien.

Je décidai de me rendre à cette convocation entourer de l’équipe que j’avais formé, m’offrant ainsi la possibilité d’avoir un spécialiste capable de répondre à chaque question d’ordre scientifique ou lier à l’expédition susceptible de m’être posé. Le fait de venir aussi entourer avait un autre but, celui de montré que j’étais soutenue dans mon entreprise.

La réunion se passa … comment dire … de façon assez surprenante. Tout d’abord, elle se passa dans un des amphithéâtres, c’était mentionner dans la lettre, et me semblé logique aux vues du nombre de personnes qui de ce que j’avais compris aller être présente. Ce qui me surpris cependant, c’est qu’en plus des personnes que j’avais rencontré, était aussi présent des collègues chercheurs et chercheuses, dont certain avec qui je n’étais pas en excellent thermes. Pour finir il y avait aussi toute une classe d’étudiants et étudiantes en Gestion des Opérations de Recherche.

Avec mon équipe, nous fûmes invités à nous installer au niveau du pupitre et à commencer notre présentation. A la fin de celle-ci, vient le temps des questions. Un micro se baladait de personnes en en personnes, avec chacune leur lot de questions, je du même répondre à des questions posées par des personnes à qui j’avais déjà répondue à ces mêmes questions.

Une fois que toutes les questions posé eurent leurs réponses, le président de l’université qui était lui aussi présent, sortie une petite urne en plexiglas et la fit passer à chaque personnes présente. Enfin il nous expliqua que chaque personne ayant assisté à la présentation posséder deux bulletins de vote un avec marqué ‘‘Oui’’, autre avec noté ‘‘Non’’, et que chacun était invité à voter, pour valider ou non l’expédition. Avec les membres de l’équipe nous nous regardâmes avec des regards tout aussi surpris les uns que les autres.

A la fin du vote, le président, apporta l’urne sur le pupitre et commençant le dépouillement, en notant sur le grand tableau noir ayant servie à notre présentation le nombre de bulletin ‘‘Oui’’ et le nombre de bulletin ‘‘Non’’.

Chaque bulletin, chaque trait marqué sur le grand tableau noir était pour moi une source de stresse immense … Ce jour-là, je me promis que même si nous pouvions lancer l’expédition, plus jamais je n’en relancerai une autre. Je me contenterai de donner mes cours à des amphis remplie d’étudiants et d’étudiantes, tout en continuant à lire à la bibliothèque les nombreux ouvrages parlant des reliques Vampires.